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Les Agents de santé communautaire des districts hospitalier de Bedjondo, Koumra, Goundi , Moissala et Peni sont en formation au Centre de Lecture et d’Animation Culturelle pour promouvoir l’approche  » Une seule santé » dans leurs zones d’intervention.

Prenant la parole, Dr Mahamat Ali Acyl, Directeur adjoint de la lutte contre la maladie et de la surveillance épidémiologique, par ailleurs chef de ladite mission affirme qu’un agent de santé communautaire est indispensable en ce moment avec l’émergence de certaines récentes maladies comme la COVID-19, Ebola… Ce qui nécessite la participation de la population à travers les Agents de communautaire(ASC) qui vont jouer le rôle d’interface entre la population et les centres de santé.

<< Vous êtes dans un village, dès qu’il y a une maladie de source inconnue, même si la personne n’est pas arrivée à l’hôpital, vous devez signaler par message ou appel téléphonique à un agent de santé pour aller vérifier. Si c’est une maladie inconnue, en ce moment il sera obligé d’appeler une équipe en vue d’investiguer et confirmer le cas afin que la personne soit prise en charge.>>; explique t-il.

Pour lui, avec la nouvelle donne d’aujourd’hui avec les maladies émergentes, il y a obligation d’impliquer la population pour contrecarrer les évènements de la santé publique.

Dans son mot de lancement, Dr Alamine Mahamat Haroun, représentant le Délégué provincial de la Santé publique trouve que dans le contexte du Financement Basé sur la Performance (FBP), le rôle d’un agent de santé communautaire est crucial car il veille pour que les districts hospitaliers parviennent à identifier tous les cas de maladies (poliomyélite, tuberculose, variole du singe, paralysie aiguë…) pour les référer aux centres de santé afin de minimiser leur propagation au sein de la communauté.

Il faut noter que l’approche « Une seule santé  » résume un concept connu depuis plus d’un siècle notamment la santé humaine, animale et végétale qui sont interdépendantes et liées à celle des écosystèmes dans lesquels elles existent. Elle est envisagée et mise en œuvre comme une approche collaborative de l’ensemble de la société et des gouvernements pour comprendre et anticiper les risques pour la santé mondiale et y faire face. Elle permet de contrôler les zoonoses telles que la rage, l’influenza, aviaire ou encore les fièvres hémorragiques virales comme Ebola et la diphtérie.

Durant trois jours les participants seront outillés en One health, poE, zoonose, police sanitaire et rôle des acteurs aux poE.

À la fin de cette session de formation, il sera créé un cadre de concertation et de communication permanente dans le cadre de l’approche  » Une seule santé » entre tous les Agents de Santé communautaire.

Le Ndoungar

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