Améliorer l’accès des réfugiés et communautés d’accueil aux services essentiels de base, aux moyens de subsistance, aux filets sociaux et de renforcer les systèmes nationaux de gestion de la situation des réfugiés sont des objectifs ayant amené le Gouvernement de la République du Tchad avec l’appui de la Banque mondiale à initier le Projet d’Appui aux Réfugiés et Communautés d’Accueil (PARCA) dans sept Provinces dont le Mandoul en fait partie ; ce dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de Protection sociale (SNPS).
C’est dans ce contexte que ledit projet initie une formation de cinq jours au centre culturel champagnat à l’endroit des animateurs de l’ONG ATURAD pour la mise en œuvre des mesures d’accompagnement de développement humain au profit des bénéficiaires du PARCA dans le Mandoul.
Dans son allocution, la coordinatrice de ce projet Kadja Kossi Liliane Ganda explique que le développement humain est au cœur de leurs action et vision pour un avenir meilleur; car il est important de placer l’être humain au centre de leurs préoccupations.
Elle s’adresse aux participants en ces termes : << Vous êtes ici aujourd’hui par ce que vous avez été sélectionnés pour bénéficier de cette formation, non seulement en raison de vos compétences et de votre engagement, mais parce que que nous croyons en votre capacité de devenir des acteurs du changement auprès des bénéficiaires du PARCA >>.
Pour elle, cette formation permettra non seulement de renforcer leurs compétences, mais aussi d’avoir un impact direct et positif sur les bénéficiaires de ce projet avec rigueur et une approche humaine, centrée sur les bénéficiaires et leurs besoins réels.
Lançant officiellement cet atelier de formation, le maire de la ville Guidimbaye Madjiro Christian salue la mobilisation du PARCA dans le Mandoul et le soutien de la Banque mondiale aux côtés du Gouvernement tchadien contre la pauvreté extrême.
<< Le développement humain ne se résume pas à la simple croissance économique ou à l’amélioration des conditions matérielles. Il s’agit de créer un environnement propice au bien-être des individus en leur offrant la possibilité de réaliser le pain potentiel et de mener une vie productive et épanouie.>>; soutient-il.
L’occasion pour lui d’encourager les participants à profiter pleinement de ladite formation, d’échanger, de partager et de s’engager activement dans ce processus d’apprentissage pour acquérir des compétences pour l’épanouissement de toute la province puisque le développement humain est une démarche continue ; conclut-il.
Le Ndoungar