l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) renforcent la capacité des acteurs des médias publics et privés. C’est plus d’une trentaine des journalistes venus des provinces du Mandoul, Moyen-Chari et Logone oriental qui participent à cet atelier de formation de deux jours au centre Beyadji de Sarh axée sur les droits humains et la lutte contre les discours de haine en période électorale.
Les participants auront a se familiariser sur les thématiques concernant la clarification des concepts: Fake news et discours de haine, les normes nationales et internationales sur la diffusion des Fake news et des discours de haine, la stratégie et plan d’action des Nations Unies sur les discours de haine etc.Le vice président de l’Union des journalistes Tchadiens, Leubnoudji Tah Nathan a saisi l’occasion pour exprimer que le monde traverse une période de la révolution numérique ou les discours de haine se propagent. C’est pourquoi il est important d’outiller les hommes des médias afin d’en faire face et livrer des informations claires et vérifiées.
Le représentant du haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme Chabi Hubert Mongadji a pour sa part souligné que les Fake news et les discours de haine sont source de tension sociale sur les processus électoraux et de la cohésion sociale de la population. Il crucial de chercher à stopper cela.
Le représentant de la HAMA, Ali Mahamat Mbodou affirme que les journalistes sont tout le temps confrontés aux discours de haine et Fake news effets dévastateurs sur le vivre ensemble et source des conflits intercommunautaires c’est pourquoi il faut être beaucoup plus vigilants dans la diffusion de l’information.
Le gouverneur de la province du Moyen-Chari Abderamane Ahmat Bargou précise que le rôle du journaliste est de prévenir une culture de paix et de cohésion sociale. Il a apprécié la tenue de cet atelier et exhorte les participants a plus des échanges afin d’en sortir bien outillés.