Sarh : les groupements bénéficiaires de financement du ProPAD brûlent d’impatience

Le torchon brule entre le Projet de Renforcement de la Résilience Climatique et de la Productivité Agricole Durable ProPAD et plus d’une centaine de groupement de la province du Moyen-Chari bénéficiaires dudit projet. Il s’agit du dernier versement d’argent aux bénéficiaires qui, depuis la fin du projet il y a deux mois, s’impatientent car ils n’arrivent pas à entrer en possession de leurs chèques. Ils revendiquent le versement de la dernière tranche du financement alors que le projet a pris fin il y a deux mois.

C’est ainsi que quelques leaders de ces groupements se sont retrouvés ce samedi 17 février 2024 à l’école du marché de sarh pour échanger sur cette situation.

Selon le porte parole de ces groupements « Le projet ProPAD a pris fin depuis le 31 décembre 2023 et après on attendait des informations claires pour qu’on nous situe mais au finish rien n’a été fait. Peu de temps après nous avons écouté qu’il ya eu un avenant de trois mois afin d’éponger tous les financements des groupements mais on s’est rendu compte que le travail n’avance pas, nous sommes déjà en février et il ne nous reste qu’un seul mois.
Alors est ce que si le 30 Mars arrive, à qui on doit s’adresser ? C’est pourquoi, nous avons décidé de nous retrouver et aller vers les autorités afin de voir qu’est ce qu’ils pourront décider pour nous. Nous revendiquons le paiement ou le virement de tous les groupements ayant reçus la convention ou soite les notifications par rapport au financement » a clamé Ndigui Belndoune

Ndigui Belndoune sollicite l’intervention des autorités. Il souhaite que tous les groupements bénéficiaires soient soudés pour cette revendication.

Le président d’un groupement Didier Tedebaye qui brûle d’impatience précise que son groupement a été financé à hauteur de 40 pour cent et il reste 60 pour cent qui n’est pas encore versé.

Il faut noter que parmis tous ces groupements de la province du Moyen-Chari, certains ont opté pour des projets portant sur l’agriculture intelligente, l’agriculture intensive et des activités génératrices de revenues qui s’élèvent entre 1millions 200 000 à 3 millions, de 3 millions à 5 millions et de 10 millions à 14 millions.