Koumra : Trois (3) organisations parlent de leur film « le sang de la réconciliation »

Koumra : Trois (3) organisations parlent de leur film « le sang de la réconciliation »

Dans le cadre du projet « promotion du vivre ensemble par la culture » consacré meilleure oeuvre artistique par un prix d’excellence, l’Association des Artistes du Mandoul pour le Développement Socioculturel, la Promotion et l’Education aux Droits Humains (AARMOC), ont initié une projection couplée avec une conférence-débat dont l’objectif est de présenter à l’opinion locale, nationale et internationale, les circonstances ayant conduit au départ du pays de l’artiste défenseur des droits humains Madjimbé Mimo Iverson.

Une occasion de plus pour faire l’état des lieux sur les actions de développement entreprises par son institution dans la province du Mandoul en vue d’étayer l’opinion publique sur les bonnes oeuvres réalisées sous le leadership de cet artiste.

Le coordonnateur de l’Association pour la Récupération des Enfants et la Défense des Droits de l’Homme (ARED) Madjiyara Ngar Alkoa a planté le décor sur la situation générale dans laquelle vivent les défenseurs de Droits Humains en faisant aussi mention sur les textes et lois régissant les droits humains en général et le droit à la manifestation en particulier. Pour Alkoa, si les organisations de la défense des droits humains n’existent pas, certaines communautés seront réduites à l’esclavage, si bien que ceux et celles qui participent à leurs arrestations demeurent les fils du terroir.

Parlant de son exil, Madjimbé Mimo Iverson  a évoqué les incessantes menaces de mort si bien qu’il était couché lors des évènements du 20 octobre, malgré son refus de quitter car ne se repprochant de rien, la pitié de sa mère et celle de sa famille l’ont obligé de quitter son pays.

Il a amené l’assistance à faire la différence entre un défenseur des droits de l’homme, un artiste et un homme politique. Sauf, selon l’orateur, un citoyen est appelé à parler politique même s’il ne s’engage pas comme militant dans un parti politique car la politique régit sa vie. En disant la politique, il peut dénoncer ou rappeler à l’ordre l’homme politique pour améliorer sa condition de vie. 

La paresse, la trahison, l’attente des aides, l’attente d’un travail, le découragement… doivent être banis des mentalités. Il faut entreprendre, il faut créer pour participer au développement. Voilà quelques conseils prodigués par l’artiste avant la projection du film.

Beaucoup de jeunes, des personnes ressources et les leaders de la société civile étaient sortis massivement pour écouter le message de Madjimbé Mimo Iverson au centre de lecture et d’animation culturelle.

admin

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