ENA Tchad : Faut-il former de nouveaux cadres quand plus de 500 énarques attendent encore leur intégration ?

L’annonce de l’ouverture du concours d’entrée à l’École nationale d’administration (ENA) du Tchad pour la session 2025-2026 suscite des interrogations dans les milieux professionnels et académiques. Parmi les voix qui s’élèvent, celle de Mahamat Djibrine Mahamat, ancien énarque formé à l’extérieur, attire particulièrement l’attention.

Il déplore le paradoxe d’un État qui continue de former de nouveaux administrateurs alors que des centaines de diplômés issus d’écoles d’administration reconnues au Niger, Cameroun, Togo ou Burkina Faso — titulaires de diplômes allant de bac+2 à bac+5 — attendent toujours leur intégration dans la fonction publique.

« On nous dit qu’il n’y a pas de besoin. Si tel est le cas, pourquoi continuer à organiser des concours d’entrée ? », s’interroge-t-il. Pour lui, une suspension temporaire des recrutements externes permettrait à l’État d’absorber les ressources humaines déjà disponibles, tout en évitant une accumulation de jeunes diplômés sans perspective.

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