L’Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits de l’Homme (ARED), par le biais de son coordonnateur général Madjiyara Ngar Alkoa, a animé une conférence de presse dans la salle de réunion de son institution, à l’occasion de la commémoration du 76e anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme ce mardi, en présence des leaders de la société civile et les journalistes pour partager les informations sur les formes de violations des droits humains dont les droits politiques, civiques, sociaux, économiques et culturels.
Pour lui, la traite des personnes et la vente illicite des migrants se pratique à travers la vente et l’exploitation sur le territoire national et dans les pays étrangers, l’enlèvement des personnes contre rançons dont les enfants et les femmes allaitantes. 39 jeunes déportés du Tchad en avril 2024 vers les États-Unis par l’aéroport de Douala au Cameroun en passant par Mexique, Guatemala, Ethiopie…vendus chacun à 4.000.000 FCFA, deux d’entre eux tués pour prélever leurs organes. Il cite l’implication des agences de voyages et certaines autorités dans cette pratique.
Dans sa communication, le coordonnateur dénonce les nominations fantaisistes et discriminatoires aux postes de responsabilités sans tenir compte de compétence ni de profil. Cette pratique crée un climat malsain dans la société.
Quant aux Mutilations génitales féminines, elles sont pratiquées dans les provinces du Logone oriental surtout vers le Nord de Doba, soutenue à l’ombre par les chefs traditionnels et chefs de cantons, sans oublier la province du Mandoul où les tenants se permettent de menacer les défenseurs des droits de l’homme et soutenus par certaines autorités. Il rappelle des menaces, des arrestations, des intimidations , des disparitions forcées, des assassinats et expulsions de toutes les voix discordances notamment des journalistes, des défenseurs des droits humains, les opposants politiques, y compris les diplomates.
Les cas de Me Read Brodé de human Right wautch, de Yaya Dillo Djerou Béchu président du Parti Socialiste sans Frontières ; les militants du parti Les Transformateurs, des journalistes Avenir De la Tchiré et Éric Ngarlem Toldé, Madjiyara Ngar Alkoa coordonnateur de l’ARED…
Les Violences basées sur le genre; la pratique de la sorcellerie dans la sous-préfecture de Lamé; les conflits intercommunautaires dans le Mandoul et le Logone oriental dont les auteurs ne sont jamais inquiétés ; des crimes commis lors de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 09 Mai à l’aide des tirs de joie ayant entraîné des victimes dans dans certaines villes que l’ARED a aidé à soigner ; l’esclavage foncier ; les exactions des agents de la Douane du 22 mars 2024 à Bongor ayant occasionné un mort et deux véhicules douaniers calcinés ; les arrestations et détentions illégales au niveau des chefferies traditionnelles, des brigades et postes de police avec de fortes amendes obligeant les victimes à vendre leurs boeufs d’attelage ; la restriction de la liberté de presse, la coupure intempestive d’internet ainsi que la très mauvaise qualité des appels téléphoniques ; l’interdiction de fonctionner du Syndicat indépendant dans Enseignants (SIET); l’interdiction sélective des marches pacifiques ; l’augmentation non justifiée du prix de carburant ; la tracasserie policière… ont été cités pour éclairer de plus la situation des violations des droits humains au pays de Toumaï.
Au terme de sa présentation, le coordonnateur de l’ARED ARED demande aux autorités de mettre la personne humaine au centre de toutes les actions gouvernementales.
À la communauté internationale, des pays frères et responsables comme les États-Unis, L’Allemagne d’être regardants au Tchad et surtout sur de questions liées aux droits de l’Homme.
Pour avoir plus d’informations sur d’autres cas de violations des droits humains,les journalistes ont pu amener Madjiyara Ngar Alkoa à faire la lumière sur la situation à travers les séries de questions d’éclaircissement que l’orateur a pu les répondre.Le Ndoungar