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La première cohorte d’étudiants tchadiens envoyés dans le cadre du projet LAHAM NADIF est arrivée en France, a annoncé l’Ambassade de France au Tchad dans un communiqué fin août, et a été accueillie par la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire puis installée dans l’établissement de Fontaines.

Ce programme unique, financé par l’Ambassade de France au Tchad, et porté par des partenaires français (Chambre d’Agriculture de Saône et Loire) et tchadiens (FENOPS, CFADE, ONAPE), permettra à ces étudiants de bénéficier d’un enseignement de qualité au lycée agricole de Fontaines et d’obtenir un diplôme de BTS dans le domaine agroalimentaire, pour soutenir le développement de cette filière essentielle de l’économie tchadienne. Leur arrivée s’inscrit dans le volet « formation » du projet LAHAM NADIF : 30 jeunes étudiants tchadiens vont être envoyés en France pendant 2 ans pour y obtenir leur BTS.

Le projet LAHAM NADIF s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-tchadienne, et dans le sillon du plan national tchadien pour le développement de l’agriculture et de l’élevage, et des grandes orientations de l’Etat tchadien en matière d’insertion des jeunes par l’entreprenariat. Son but est de développer la filière viande au Tchad, tout en contribuant à la formation et l’insertion professionnelle des jeunes et en améliorant la sécurité alimentaire des populations.

Reposant sur une approche de compagnonnage, le projet LAHAM NADIF comporte un budget de 681 539 324 francs CFA. Il prévoit de mettre en place des collectifs locaux de jeunes, l’organisation de filières locales et l’accompagnement à la création d’entreprises durablement performantes.

A terme, il s’agit de soutenir la jeunesse tchadienne dans le développement d’une filière viandes de qualité, génératrice d’emplois et de revenus durables dans les bassins de N’Djamena, Abéché, Moundou et Mongo. Ce projet, à destination de jeunes et de filières locales, a pour objectif de former 600 jeunes, de permettre l’insertion de 400 jeunes dans les filières et de créer 200 entreprises.

La forte croissance démographique, la sécurité alimentaire, les conditions de vie de la population rurale, le chômage des jeunes… sont autant de défis futurs pour le Tchad. Dans ce contexte, le secteur agropastoral offre de fortes opportunités d’avenir à la jeunesse tchadienne.

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